Dans le cadre du Festival Villes des Musiques du Monde
« J’ai un rapport assez fort avec la mer » confesse Alex Deaz. Fils de douanier, il a souvent accompagné son père sur les quais du port de Pointe-A-Pitre, là où les musiciens embarquaient dans l’entre-deux-guerres pour aller jouer de la biguine dans les clubs parisiens. Le jeune saxophoniste s’inscrit dans cette histoire. Elève d’Emile Antile, qu’il présente comme « le fils d’Emilien Antile, l’un des musiciens qui ont représenté la biguine un peu partout dans le monde », Alex contribue à l’écriture d’un nouveau chapitre du jazz antillais, un chapitre au style des plus contemporains, imprégné de groove nord-américain autant que d’influences latines. Les Antilles ne cesseront jamais d’accoucher de nouveaux talents…