Leonardo Montana – piano ; Francesco Geminiani – saxophone tenor ; Samuel F’hima – c.basse ; Arnaud Dolmen – batterie
Avec ce deuxième opus, Arnaud Dolmen se révèle davantage, autant en qualité de compositeur de lignes de sonorités et de couleurs nouvelles, dans une singularité qui lui est propre, que sur des techniques de jeux libres et une esthétique profondément jazz. Le jeu très libre et très ouvert appartient fondamentalement au genre jazz et se revendique comme tel. Il approche pleinement de l’expérimental, mais il flotte aussi sur une ligne traditionnelle assez subtile pour se fondre sur d’autres registres très disparates et tout autant insaisissables. C’est véritablement à l’endroit des liaisons et des entrelacements que se trouve la puissance de frappe de l’artiste qui génère des impressions et des images changeantes en permanence, mais complémentaires les unes avec les autres.