Jazzman vivant à New York, Jacques Schwarz-Bart, dit Brother Jacques, est fils d’écrivains : André, prix Goncourt en 1959, et Simone, romancière reconnue. Diplômé de Sciences Po, il choisit la musique par amour du saxophone. Après avoir joué avec de fameux artistes comme Roy Hargrove, Danilo Perez, Meshell n’Degeocello, D’angelo ou Chucho Valdés, Jacques Schwarz-Bart décide de suivre son instinct. Il quitte le RH Factor de Roy Hargrove, alors en pleine ascension, et se concentre sur son projet de jazz et gwoka antillais dont Universal Jazz produira deux albums »Soné Ka La » (premier disque sous son nom) et »Abyss ». Héritée des traditions ancestrales Vaudou de l’ex-Dahomey (actuel Bénin), la Musique Racine d’Haïti est l’une des matrices des cultures caraïbes au même titre que le Gwoka en Guadeloupe, le Bèlè en Martinique, la Santeria à Cuba ou le Condomblé au Brésil. Provoquant la fusion entre Jazz et Musique Racine, et se nourrissant de la puissante spiritualité de la musique vaudou, Jacques Schwarz-Bart donne corps à »Jazz Racine Haïti ». Sur scène, ce projet prend toute son ampleur avec notamment la présence de deux figures du vaudou Haïtien : la chanteuse Moonlight Benjamin et le percussionniste Claude Saturne.