Nouvel album : « Hazzan »
Sur « Hazzan » Jacques Schwarz-Bart élabore une fresque de dix prières qui honorent ses doubles racines. Un album au climat incantatoire où le jazz côtoie la hazzanout, les rythmes africains et caribéens.
Ce qui frappe d’emblée chez Jacques Schwarz-Bart (JSB), c’est son souffle. Puissant, tumultueux, flamboyant. De son saxophone ténor s’échappent des notes impétueuses, qui roulent comme un torrent après l’orage.
Jacques Schwarz-Bart est un explorateur passionné des racines noires du jazz. Après plusieurs projets consacrés au gwoka, langage rythmique guadeloupéen né de l’esclavage, son nouveau projet « est essentiellement un hommage à son père, André Schwarz-Bart ». La vie de ce romancier hanté par la Shoah et témoin des souffrances antillaises, Jacques Schwartz-Bart l’évoque en reprenant les mélodies de prières juives, qu’il déploie au-dessus d’un piano éloquent, d’une contrebasse soyeuse et d’une batterie conquérante. « Un rabbin m’a dit que mon saxophone sonnait comme la voix d’un hazzan (le chantre d’une synagogue) » explique le musicien. Ce qu’il exprime reste pourtant aussi singulier que l’itinéraire de son père…
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LINE UP :
Jacques Schwarz-Bart (Saxophone ténor)
Gregory Privat (Piano)
Stéphane Kerecki (Contrebasse)
Arnaud Dolmen (Batterie)