Avec Hazzan, le saxophoniste Jacques Schwarz-Bart mêle les mélodies traditionnelles de la liturgie juive aux rythmes afro-caribéen et afro-américain. Déployant un lyrisme des plus intenses, il est soutenu dans ses envolées par un formidable et fidèle trio. L’épanouissement d’un jazz coloré, entraînant, chaleureux et métissé. Après plusieurs projets consacrés au gwoka, langage rythmique guadeloupéen né de l’esclavage, et avoir invoqué la musique rara haïtienne, Jacques Schwarz-Bart salue la mémoire de son père, le romancier André Schwarz-Bart qui s’illustra notamment avec Le Dernierdes Justes (Goncourt 1959).
Jacques Schwarz-Bart saxophone • Gregory Privat piano • Stéphane Kerecki contrebasse • Arnaud Dolmen batterie