Rémy Decormeille – piano ; Julien Charlet – batterie ; Manu Marchès – c.basse ; Roland Brival – vocal
Connu dès les années 80 pour son album, désormais culte, « Creole Gypsy », le chanteur, dans ce nouveau projet intitulé « Circonstances aggravantes », n’a rien perdu, ni de son inspiration de poète-écrivain (15 romans publiés à ce jour), ni de sa science des rythmes métis qu’il applique à une couleur jazz très personnelle (5 albums parus). Car, ce jazz-là ne ressemble à aucun autre. Et si l’on y retrouve par endroits la trace subtile d’un Nougaro ou d’un Bashung pour la manière des textes et la densité mélodique, c’est plus loin encore qu’il nous entraîne lorsque, s’appuyant sur les traditions des îles caraïbes, il déploie les couleurs les plus intimes de sa palette. L’aventure a commencé il y a tout juste un an. « Je voulais y aller les mains nues, et sans le moindre bagage », nous dit Brival lorsqu’il parle de la manière dont s’est installée leur collaboration. « Ces chansons, je les ai composées dans la seule lumière du piano. Il fallait d’abord qu’elles puissent tenir débout toutes seules, avant de penser à les enrichir par l’apport d’autres instruments. »Un album acoustique, enregistré dans les conditions du live, et qui vous emmènera au cœur d’un groove qui n’appartient qu’à lui. Ici, dans la nuit de New York, se croisent les mots des poètes et les notes des jazzmen pendant qu’ailleurs, à Paris, à Londres ou à Fort de France se font et se défont des histoires d’amours qui nous ressemblent et qui nous touchent au cœur…