Alain Jean-Marie a deux amours, la biguine et le jazz… S’il a souvent marié les deux (Piano Biguines, Biguine Reflections ou par exemple avec Beethova Obas ou Malavoi…), il a également livré au jazz plus traditionnel quelques joyaux. Accompagnateur recherché, il a joué avec Barney Wilen, Henri Texier ou encore Dee Dee Bridgewater mais ne rechigne pas non plus à donner un coup de pouce quand il le peut aux jazzmen antillais (Franck Nicolas, Jocelyn Ménard, Roger Raspail…). Il a monté son propre trio jazz en compagnie de John Betsch et Gilles Naturel. Mais son vrai jardin secret se trouve dans ses disques solo. En 1999, « Afterblue » avait décroché le prix Boris Vian de l’Académie du Jazz. Cette année nous arrive « That’s What… ». Dans ce disque intimiste Alain Jean-Marie développe son sens de l’originalité harmonique et de l’inventivité mélodique. Le pianiste y aborde un répertoire auquel il travaille depuis dix ans, avec des pièces de Benny Carter, John Coltrane, Dave Brubeck ou encore Billy Strayhorn. On y retrouve également une composition personnelle, « Italian Sorrow », dont une première version était parue, orchestrée, sur l’album « Fanny’s Dream » du percussionniste Roger Raspail. On retrouve dans ce disque la discrétion et la délicatesse d’Alain Jean-Marie, jamais convenues, la marque des grands.
Contact : Voir le site web du label ELABETH : www.elabeth.com
That’s What (Alain Jean-Marie)
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Label / référence : Elabeth (ELA 621044)