Kaïla Djazy – chant

Kaïla Djazy c’est Sylvie Charles, née à Limoges, le 29 septembre 1969, d’une rencontre entre la Martinique et la France hexagonale. Sa sensibilisation à la musique a été, dès le plus jeune âge, d’assister aux répétitions de son père, alors chanteur/guitariste dans un groupe amateur. Elle découvre aussi très vite les rythmes caribéens, les chants et danses traditionnelles, en assistant aux répétitions des spectacles de l’association des Antillo /Guyanais de Limoges (Association Tchimbé). Elle participe à ces spectacles dès l’âge de 7 ans, et, de milieu social modeste, c’est le seul lieu où ses parents l’autoriseront à pratiquer des activités artistiques. En dehors, son père n’accepte pas qu’elle s’initie à l’apprentissage d’un instrument, ou à un cours de danse car il craint que cela perturbe sa scolarité. Alors elle se cache dans sa chambre et chante tout ce qu’elle entend à la radio, ou les dernières nouveautés reçues par la poste des Antilles, utilisant plus tard un magnétophone pour s’enregistrer et répéter l’opération jusqu’à être le plus proche de l’original.

Au lycée, Sylvie prend des cours de danse puisqu’elle peut choisir cette option au bac. Elle découvre alors la danse Modern Jazz et prend un immense plaisir à s’exprimer sur ce répertoire, nouveau pour elle. Elle participe à un atelier qui remporte le concours de danse inter-lycée sur le thème « Tutu » de Miles Davis. L’expérience se poursuivra à l’université où elle participe à un atelier Jazz/Cabaret, tout en faisant des petits jobs dans l’animation pour pouvoir poursuivre ses études de Psychologie. Ainsi, ses premières rencontres avec les sonorités Jazz ne sont pas pour elle une culture ou un apprentissage, mais un ressenti, une rencontre par le corps, une liberté. Elle s’intéresse alors au Jazz cool et prend plaisir à chanter des chansons comme : « In a sentimental mood, Smile, Summertime, Blues Coffee… »

Trop réservée pour chanter en public, ses premiers cours de chant n’arriveront que beaucoup plus tard en 2002, en Guadeloupe (où elle vit depuis 1994). Une amitié avec Richard Marie Claire, alors bassiste du groupe Taxi kréol, va l’encourager à mettre ses propres textes en musique. Elle prend aussi des cours de théâtre et trouve alors l’audace de participer à des rencontres musicales improvisées, accueillie par des artistes guadeloupéens qu’elle découvre en piano bar.

Fin 2005 naitra une première formation musicale, un duo voix/guitare sur un répertoire métissé, avec Antony Corbière chanteur et guitariste. Fin 2006, elle rejoint le groupe Kaskay et participe avec eux au festival de Jazz de Pointe à Pitre dans le cadre des « Déambulations ».

En mai 2010, elle monte une nouvelle formation, un trio sous le nom de Kaïla Djazy (inspiré du terme Kaladja) et propose ses compositions, d’influences diverses, sur des arrangements de Jocelyn Marboeuf qui l’accompagne au piano. Entre les occasions d’expérimenter la scène, elle continue d’écrire, compose, prend des cours de musique. Et tout en explorant divers répertoires musicaux, elle se sent particulièrement attirée par le smooth jazz, les rythmes caribéens, africains et le live acoustique. Ainsi, aujourd’hui, si Sylvie Charles a eu un parcours professionnel rassurant pour ses parents en devenant Psychologue scolaire, la musique est plus que jamais essentielle et présente dans sa vie.

Et quand elle exprime le Blues qu’elle ressent en elle :
« Kay la djazi »
d’après le dossier de presse de Kaïla Djazy – mars 2011
Liens internet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

HTML Snippets Powered By : XYZScripts.com
Retour en haut