Rodolphe Lauretta Kreolia + Woods Trinidad Legend

Rodolphe Lauretta Kreolia + Woods Trinidad Legend

Quand

20/11/2024    
20h30

New Morning

7-9 rue des Petites Ecuries, Paris, Île de France

Rodolphe Lauretta Kreolia ft Napoleon Maddox

Cocktail d’afro jazz pop ultra harmonique, KREOLIA souligne les multiples influences du saxophoniste d’origine guyano-antillaise, Rodolphe Lauretta. C’est avec une précision chirurgicale qu’il fusionne dans cet opus funk, hip-hop, be bop et musique caribéenne et remet en question avec subtilité l’étiquette “jazz” à proprement parler.

Ses influences (Madlib, Ornette Coleman, le Biguine Réflections d’Alain Jean Marie, Robert Glasper…) forgées par sa culture sans oeillères de mélomane érudit et son parcours non linéaire, font de Rodolphe Lauretta un compositeur hors pair, ouvert sur le monde et aventureux.

= KREOLIA
C’est une ode à un héritage culturel de la créolité revendiqué et revisité; qui garde un ancrage jazz et sa culture “free” dans l’improvisation et le langage. À l’origine de KREOLIA, une commande du festival Jazz à Vienne (Reza Ackbaraly) à Rodolphe Lauretta d’un hommage à Madlib, producteur culte de hip-hop américain. Le répertoire a muté en compositions où les influences jazz, hip-hop, caribéennes, pop s’entremêlent dans un détonnant bouillon de sonorités.

Woods Trinidad Legend

Le groupe s’est formé en hommage à Wilfred Trevor Woodley, dit Woods, considéré comme un virtuose du piano. Celui-ci était originaire de Trinidad and Tobago, qu’il quitta dans les années 50 pour rejoindre l’Europe où il aurait notamment joué sur des bases militaires en Allemagne.

Woods Trinidad Legend, lancé en 2012, est révélateur d’un jazz caribéen en plein essor. Cousin des productions cubaines du genre (Omar Sosa, Roberto Fonseca…), dans les lignées martiniquaises et guadeloupéennes créatives (Mario Canonge, Jacques Schwarz-Bart…), ce projet musical inédit valorise le patrimoine de Trinidad and Tobago via une relecture unique de l’oeuvre de Wilfred Trevor Woodley. Composé du guitariste Yogev Ben Yosef, du bassiste Norluc Lovius, batteur Michael Nyenty, le clarinettiste Benjamin Fryde et le pianiste américain Emmanuel Zebadaiah Smith, ce quintet sublime le berceau du calypso grâce à une salve d’accords sophistiqués. Des titres accrocheurs comme « Lone Pilgrim » ou « Pay The Devil » rivalisent d’audace et alterne avec des plages plus rêveuses comme « Stickman » ou « Laying Down ». Étape cruciale, Woods Trinidad Legend prolonge, depuis peu, l’expérience en studio avec l’enregistrement d’un premier album autoproduit sur lequel est invité Jason Baptiste, pointure musicale de Trinidad et joueur de steel drum. Longtemps concentré sur les scènes américaines et européennes, le jazz impose ici un creuset culturel cohérent, où les réminiscences orientales imprègnent les accords chamarrés propres à la culture créole.

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