On a marché sur la lune.
Une étoile est apparue dans la galaxie du jazz français : Sélène Saint-Aimé, dont le prénom en référence à la déesse de la pleine lune dans la mythologie grecque s’avère prédestiné. « Comme je suis née après terme, mes parents m’ont dit qu’ils savaient que j’allais être dans la lune, c’est pour cela qu’ils m’ont donné ce prénom ». Époustouflée par un concert d’Avishai Cohen, Sélène a un coup de foudre pour la contrebasse. Repérée par le saxophoniste Steve Coleman, qui la prend vite sous son aile (« Viens, traîne, regarde »), elle déploie un répertoire personnel qui fascine par son originalité et sa poésie. Pour son premier album, Mare Undarum, « mer des ondes » en latin, Sélène s’est tournée vers Sonny Troupé et son tambour ka, Irving Acao au saxophone ténor, Hermon Mehari à la trompette, Guillaume Latil au violoncelle et Mathias Lévy au violon. Un parfait mélange entre chaleur et douceur qui laisse deviner ses influences et origines caribéennes et africaines. Un concert pour la face cachée de la nuit.
« Ce que j’aime, c’est que ma musique se gorge de souvenirs et d’émotions. » Sélène Saint-Aimé