[Abracadabra in jazz] Le Jazz : what it is all about !
En ce 11 avril 2002 voilà le premier fil déroulé d'une rubrique sur le Jazz ou plutôt sur les musiques afro-américaines et nous.
Le jazz et autres musiques du nouveau monde résultantes de la rencontre de la civilisation européenne, de la civilisation africaine et de la civilisation amérindienne ont été tenues en marge et le sont encore toujours. Le travail de réévaluation appartient en premier à ceux qui voient la lumière aveuglante qui irradie de ce monde musical la seule création originale des Amériques.
Le mépris vis-à-vis d'elle est égal à celui qui s'exerce sur ses hommes traités avec cruauté par l'histoire comme si l'Europe même dans sa partie américaine se refusait à s'aimer mais préférait plutôt se haïr en refusant ses fils.
La musique, elle, nous dit tout sur cette problématique existentielle : écoutons Billie Holliday ou quelque tango argentin d'Astor Piazzola ou encore Milton Nascimento. Et tant d'autres tous lucides et conscients des conditions qui existent comme le dit Eddie Palmieri.
Recommandé : L'album de Stan Getz " Focus " et beaucoup la pièce Her. Album hors du commun.
Parcouru dans le N° 79 de Jazzman du mois d'avril 2002 des articles (4) sur le thème Jazz et Biguine. Il ne sera jamais trop tard. La musique antillaise a été traitée de typique comme nous d'êtres exotiques, ô combien charmants mais puérils. Colonialisme dis ton nom, une fois. En ces temps peu glorieux où la musique antillaise végétait tant bien que mal à Pigalle quartier très chaud et où le jazz américain lui s'épanouissait très glorieusement à St Germain des Près participant à la mise à la mode de Paris comme haut lieu intellectuel existentialiste. Mon cher il y a nègres et Nègres. Dieu reconnaîtra les siens. Maintenant nous participons à redorer le blason, leur blason. Quand donc mon peuple……….Voir Césaire, air très ou trop peu connu. En attendant ici ………QUOI ?! Vaste sujet à analyser.
Comme quoi la musique parle toujours de la société qui l'a fait. Impossible d'y échapper.
See you next time ! Bye, bye. Luc P.S. Si vous voulez commenter. Liberté totale.