Le SNEP vient de dévoiler les chiffres du marché de la musique enregistrée pour les neuf premiers mois de 2016. Et alors que ce n’était pas arrivé depuis longtemps, on mesure une hausse de 8,5% de ce marché. C’est donc plutôt une bonne nouvelle. En regardant en détail les chiffres, voici une petite analyse de ce qu’on peut y relever. Il revient à chaque artiste d’en tirer ses propres conclusions, en ce qui concerne sa stratégie personnelle.
- Globalement, le marché a augmenté de 8.5% en valeur. C’est une bonne nouvelle après plusieurs années de baisse consécutives.
- Les ventes physiques n’ont que très peu baissé sur cette période. C’est aussi une bonne nouvelle. Une stabilisation est peut-être en vue.
- Les ventes numériques ont donc augmenté, et font quasiment jeu égal avec les ventes physiques. Ce sont elles qui tirent le marché vers le haut.
- Le streaming a fortement progressé (+42% en valeur, +61% en volume), mais la valeur progresse moins vite que le volume…
- Ce sont les revenus des abonnements (Spotify, Deezer, etc.) qui ont le plus progressé (+49%) et qui tirent le marché. Mais leur prix très bas explique que la croissance en valeur du streaming ne suive pas celle du volume.
- Et à l’inverse, ce sont les téléchargements qui boivent la tasse, avec des baisses respectives de -23% (albums) et -22% (titres).
- Les ventes de vinyles affichent une belle croissance de +117%, mais leur valeur reste cependant très modeste. Ceci dit, il était temps car la France avait ici un retard certain sur les États-Unis ou la Grande Bretagne. C’est une niche éventuellement intéressante à étudier.
