Jean-Paul Elysée – chant

jpelise1Jean-Paul Elysée est né à Paris. Il a huit ans quand ses parents fonctionnaires obtiennent leur mutation à la Martinique où il grandit. L’une de ses premières émotions musicales se produit un jour où sa tante le fait écouter « Bones bones bones » du “Golden Gate Quartet”. Il se passionne alors pour les chœurs d’hommes et très jeune commence à chanter dans les chorales de l’île. Il forme à douze ans son premier quatuor vocal : « The Spring Singers » avec lequel il se produit dans les églises reprenant les spirituals à la manière des « Kings Heralds » ou du « breath of life quartet », ses idoles. Constatant que son engouement pour la musique ne nuit pas au bon déroulement de ses études, son père lui propose de l’inscrire à un cours de musique dispensé au « Parc Floral » de Fort de France par le clarinettiste Honoré Coppet qui lui apprend le solfège et l’initie à l’harmonie.

Quand à dix-huit ans, baccalauréat scientifique en poche, il s’installe à Toulouse pour poursuivre ses études, il passe plus de temps à chanter dans les bars que sur les bancs de la Fac. Il est dans sa grande période reggae. Avec quelques amis étudiants martiniquais Il monte un groupe ; « Sound System ». Il chante les compositions du groupe, mais aussi Marley, Steel Pulse ou Third World. La formation se bâtit vite une petite réputation dans la ville rose, et donne à Jean-Paul l’opportunité de chanter dans d’autres groupes se produisant dans la région comme « Compilation » ou « Equinoxe ». C’est à cette période qu’il découvre Georges Benson, Al Jarreau, Miles Davis ; va voir les concerts de Dizzy Gillespie, Wayne Shorter, Tom Harrell, Phil Woods, Chick Corea jusqu’au jour où il tombe sur le premier album de Take 6. C’est le second choc. Les schémas harmoniques utilisés jusqu’alors ont explosé. Jean-Paul veut explorer ces nouvelles voies. Après une licence de mécanique, il change d’orientation et obtient un diplôme de marketing international, et décide alors de s’installer dans la capitale.

jpelise2Il débarque donc à Paris et est embauché par une société Japonaise pour vendre ses produits. Mais très vite débordé par ses activités musicales, un choix s’impose à lui comme une évidence. Il démissionne pour se consacrer exclusivement à la musique. Fort de son expérience et de ses compétences concernant les harmonies vocales, il forme des groupes comme « Discord » ou « Silap » qu’il amène au festival de Montreux en 98. Il participe à des projets tels que « Delavoix », produit même du zouk comme l’album « Tchek » de Joël Lasnier ou de hip hop comme l’album Rap’rise de « West Indies Vibes », dirige des chorales, parcourt l’Europe en collaborant avec des artistes comme Ray Lema et son album « The gazel’s dream » ou Hector Zazou et son album « Lights in the dark ».

Mais ses premières amours le rattrapent, le jazz. Il se met en tête de rendre hommage à celui qui, selon lui, est l’un des plus grands compositeurs de musique populaire américaine du XXème siècle, celui qui représente l’âge d’or des grandes comédies musicales : Cole Porter, en adaptant quelques uns de ses innombrables « standards » uniquement pour des voix. Ayant expérimenté la difficulté à réunir de bons chanteurs, il décide de tout faire seul par re-recording. Le résultat dépasse rapidement ses espérances. Le seul problème, sa voix ne descend pas assez pour couvrir le spectre grave. C’est alors qu’il fait la connaissance de Pierre Boussaguet (Ray Brown, Diana Krall, Monty Alexander…) à qui il fait écouter les premiers enregistrements. Pierre le rappelle le lendemain enthousiaste, et le son de sa contrebasse vient se mêler aux voix.

L’album terminé, reste à trouver une maison de disque pour le sortir. Jean-Paul a bien en tête de profiter de l’occasion pour réaliser un vieux rêve ; monter un label de jazz, mais il lui faut pour ça trouver un distributeur. On lui parle alors de Patrick Saussois, guitariste manouche parisien qu’on ne présente plus, à la tête de sa maison de disque Djaz Records depuis près de vingt ans, et qui exaspéré par son distributeur, serait en train de monter sa propre structure de distribution. Jean-Paul lui envoie un cd, et reçoit un mail trois jours plus tard. Sa maison de disque, Guest distribuée sur le territoire national par Djaz Distrib est opérationnelle le 2 octobre, et l’album « Vocal Porter » sort le 11 novembre 2006.

Mise à jour : février 2007
d’après le dossier de presse de Jean-Paul Elysée

Liens internet

Discographie

Pou Nwel - 2015 - Baylavwa - Avec Jean-Paul Elysée, Thierry Fred-François, Hubert Colau, Léo Rafael et Olivier Thétis

Ansanm - 2013 - Baylavwa - Avec Jean-Paul Elysée, Thierry Fred-François, Hubert Colau, Léo Rafael et Olivier Thétis

Baylavwa - 2010 - Baylavwa - Avec Jean-Paul Elysée, Thierry Fred-François, Hubert Colau, Léo Rafael et Olivier Thétis

Et pourtant… - 2008 - Jean-Paul Elysée - Avec Jean-Paul Elysée, Lars Segoni, Nicolas Viard, Gérard Curbillon, Ziggy Mandacé, Philippe Slominsky, David Donatien, Mario Masse.

Vocal Porter - 2006 - Jean-Paul Elysée - Avec Jean-Paul Elysée (vcls, kazoo) & Pierre Boussaguet (cb)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

HTML Snippets Powered By : XYZScripts.com
Retour en haut