Max Cilla en concert au Baiser Salé au creux de l’été

Max Cilla

C’est une légende vivante qui se produira au Baiser Salé les 20 et 21 juillet prochains. Max Cilla, père de la flute des Mornes de Martinique revient pour deux dates au célèbre club parisien, après une première représentation lors de la dernière édition des Caribéennes de Mai. Alors qu’en Martinique, tout jeune déjà, il joue dans de petits orchestres locaux, sa carrière démarre lorsqu’il fait ses études à Paris, suite à la rencontre d’Archie Shepp qui l’invite à partager la scène du Chat qui Pêche. On est en 1967… De retour aux Antilles, il aura comme élève un certain Eugène Mona. Il reviendra d’ailleurs pour un concert hommage, avec Dédé Saint-Prix, en 1996, à la Cité de la Musique. Depuis, il réalise de nombreux disques axés autour de l’utilisation de cette flûte traditionnelle et a joué avec de nombreux musiciens d’horizons très différents : Roland Brival, David Murray, Alfredo Rodriguez, Bonga…

C’est donc une invitation à un voyage évoquant les nuits musicales des cases créoles des Mornes (les montagnes des Antilles) autour du Tambou-Bèlè et des Ti-Bwa, faisant écho aux sonorités et aux charmes des forêts tropicales, que nous propose le Baiser Salé. À travers la flûte de Max Cilla on retrouve le monde de l’improvisation musicale appartenant à la tradition orale des Mornes, enrichi – par la présence des congas – des influences du Latin-Jazz issu des musiques Afro-Cubaines et Portoricaines, aspects majeurs de la musique Caribéenne.

Avec Max Cilla, El Cuchy, Théo Innocent, Boris Reine-Adélaïde et Dominique Tauliaut.

Plus d’info sur le site de Max Cilla : https://www.max-cilla.com

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