Les Caribéennes de mai au Baiser Salé

Un an après leur premier passage au Baiser Salé, le groupe lyonnais Laomé revient pour présenter son nouvel album.Un univers nu-soul, jazz, funk oscillant entre groove et sensualité.

“Sakésho”, groupe mythique dès sa formation, par un casting éblouissant ! Imaginez un peu, un batteur reconnu comme ” la ” référence internationale des rythmes caraïbes, ” le ” bassiste du non moins mythique Sixun et Andy Narrell référence absolue en matière de steel pan (qui s’illustre en autre avec le faramineux Bela Fleck) aux côté du pianiste le plus doué de sa génération ! Depuis plusieurs années déjà Sakesho n’a de cesse de démontrer son inventivité et sa vigueur dans un style d’une originalité rare, un jazz aux couleurs chaudes et tropicales, aux lignes mélodiques souples et somptueuses accessibles aux oreilles de tous mais ” jouables ” par personne d’autre qu’eux, et c’est la signature des très grands que de nous faire oublier leurs prouesses techniques.

Black Vibration est composé des 2 frères ” Hugo ” & ” Hubert ” originaires de Guadeloupe. Hugo : auteur/compositeur/interprète a composé en 1997 le titre ” le maton me guette” de Passi. Il décide de prendre son envol et propose à son frère Hubert lui-même auteur/compositeur/interprète, ancien batteur/percussionniste de composer et écrire ensemble afin de créer un nouveau Concept mettant en valeur la culture Afro-Caribéenne et la musique Afro-Américaine sur des thèmes engagés. Le groupe se démarque non seulement par son groove, mais surtout par des textes souvent engagés. Ainsi une réelle et forte volonté de mettre en avant et défendre les valeurs profondes et spirituelles de la musique et la culture noire.

Italienne de sang, Antillaise de cœur et 100% latine, ce pourrait être la composition d’Annick Tangora. Invariablement accompagnée des musiciens les plus fins, elle interprète des standards ou des compositions originales écrites pour elle par Claude Sommier. Sa voix chaude et pénétrante, son charisme hors du commun ne sont en aucun cas des paravents pour masquer une technique vocale qui chez elle est remarquable, à l’aise dans un répertoire qu’elle maîtrise parfaitement, elle sait transporter son auditoire et s’appuyer sans les étouffer sur l’impeccable rythmique qui l’accompagne.

C’est tout naturellement que le percussionniste le plus « chacha » de Paris se tourne vers Eddie Palmieri. Comment François Constantin ne serait-il pas tenté de rendre hommage à celui qui est considéré comme un des précurseurs de la Salsa et du latin jazz, pianiste prodigieux et percussif s’il en est !

Les musiciens de ce groupe sont amoureux des musiques caribéennes. La rencontre de leurs cultures est le fondement de ce groupe étonnant et talentueux. Quatre musiciens, quatre personnalités qui se complètent à merveille. Tous arrangeurs et compositeurs, leur musique originale est à découvrir absolument live. Thérèse « la grooveuse » (metiswing, Rumbanana) qui su rassembler ces musiciens autour d’elle et former ce groupe, Mathieu passionné de percussions et amoureux du son du steel pan, Fanatique de Trinidad, et du calypso, il apporte ce son magique qui vient tout droit des caraïbes, Cédric qui s’exprime pleinement par la guitare et la composition et Lukmil, natif de la Havane et passionné de jazz, Sur les lèvres de musiciens de salsa et de jazz comme sur celles des producteurs de disques pour les mêmes deux catégories, le nom de Lukmil Perez Herrera se prononce avec admiration car un salsero aussi bien qu’un jazzman sait que le batteur est “le centre de l’orchestre”, avec un prime le son « caribéen » indispensable dans ce groupe.

2009 et vingt cinq ans plus tard c’est reparti pour un tour ! Encore une année de jams et de découvertes de talents en tous genres, par la grâce de François Constantin dont les soirées jams depuis une vingtaine d’années ont fait des petits un peu partout dans la capitale tant son enthousiasme est communicatif ! La jam ? un set de concert avec les musiciens du mois et deux sets de rencontres au gré des afficionados présents dans la salle, la façon la plus conviviale de faire de la musique selon le Baiser Salé !

« Une rencontre entre deux personnalités du jazz et musiques sœurs. Le pianiste Mario Canonge et le contrebassiste Michel Zenino se retrouvent pour un tête-à-tête brûlant » 20 minute Paris « Mario Canonge, le Monk du piano antillais, avec son compère, le bassiste Michel Zenino, est un peu le « house pianist » du Baiser Salé, indispensable” Michel Contat Télérama

“Cubaine de naissance mais citoyenne du monde par obligation”, Martha Galarraga originaire de Luyano, quartier populaire de la Havane, baigne dans la culture Yoruba depuis sa naissance. Elle sillonne le monde au rythme “Conjunto Folklorico Nacional de Cuba” dont elle est soliste, pendant huit ans. C’est en Europe, aux côtés d’Omar Sosa qu’elle rencontre le jazz, participe aux festivals de jazz du monde entier et chante même au Carnegie Hall. Sa formation, GALARUMBA mèle tous les styles musicaux qui ont marqués Martica : rumba, afro-jazz, soul, salsa, funk, bossa. Une voix puissante, sûre d’elle, laissant toujours une fenêtre bien ouverte sur l’improvisation.” Philippe Faner – L’Hebdo Marseille

Pour ceux qui ne les ont pas encore dégustés, il s’agit là de l’authentique Rumba traditionnelle Cubaine, percussions et chants soulignés par la basse de Felipe Cabrera, impossible de résister aux rythmes riches et complexes de ces rumberos qui font danser les débuts de soirées dominicales d’un Baiser Salé plus tropical que jamais !

Sakyo, Malavoi, le Grand Mechant zouk, Fal Fret, Prix sacem 2005 meilleur album de l’année, auteur, arrangeur, réalisateur, autant de références qui font de Tony l’artiste incontournable pour notre festival. Voix au timbre de miel, solos instrumentaux bien dosés, arrangements irréprochables, le dandy des pianos-bars de Fort-de-France dans les années 80 a su habilement négocier sa place dans l’arène créolophone du XXIème siècle. Mûri de toutes ses expériences à travers la musique antillaise, cet éternel invité des plus grands artistes antillais, aussi bien sur scène qu’en studio (Kassav’, Fal frett’, Mario Canonge) arbore un répertoire mélangeant toutes les facettes de cette musique. Biguines, mazurkas, zouk, kompa, le tout fortement teinté d’une démarche “jazzy”, cet artiste martiniquais propose un voyage musical à travers la variété (au sens varié du terme) de son patrimoine culturel

Sur un répertoire essentiellement de Ricky Lee Jones et Sheryl Crow avec quelques incursions du côté de Jimi Hendrix, Coralie Giausserand du haut de ses vingt ans s’entoure de musiciens prestigieux et promène sa voix douce et mutine d’une chanson à l’autre avec une précision et un feeling exceptionnels.
Ne vous fiez pas à son apparente fragilité, il faut une personnalité hors du commun et un talent affirmé pour convaincre des musiciens de cet acabit de se mettre à son service ; à ne pas rater le chorus de son trompettiste de papa sur My Funny Valentine.

En janvier 2004, ils décident de créer le duo Scotch et Sofa. Ils auront très vite recours à la voix, au sampleur, à la beat box et à la guitare 8 cordes pour composer leur musique, teintée d’influences variées comme le jazz, la soul ou l’electro, des genres habitués à côtoyer la langue anglaise. Depuis ils multiplient les premières parties, aussi bien devant Ayo, Renan Luce, Batlik,Lo’Jo ou Sinclair. Ils ont participé à l’Atelier du festival « Alors Chante » à Montauban et au Chantier des Francofolies à la Rochelle(+ Festival des francos l’été suivant) Leur premier album est en préparation – Sortie prévue courant 2009 .

Toujours à la recherche de sensations nouvelles, Keyko Nimsay possède une voix atemporelle, suave et exprime la grâce et la fluidité des plus grandes. Avec l’album « Keyko’s dream/Jazz’aïrya Project » la chanteuse poursuit sa collaboration et co-signe avec le trompettiste guadeloupéen Franck Nicolas, une nouvelle vision du jazz, celle d’une musique originale évoquant les échos de la puissance et richesses de sa culture et de ses racines

C’est en tant que chanteur du groupe Malavoi jusqu’en 1987, qu’il se fait réellement connaître. Sa voix de velours l’impose comme le “crooner des Caraïbes”, et outre Malavoi, il participe à de nombreux disques des groupes Kassav’ ou Fal Frett.. C’est avec plaisir que nous retrouvons le « latin lover » crooner des Antilles.

Voilà une voix et des textes qui sortent des sentiers battus pour faire vibrer délicatement les oreilles curieuses ou averties. Avec puissance et poésie, Véronique Sambin chante un créole alternatif, langage d’un monde qui demande à se renouveler en gardant pour socle sa culture d’origine. La guadeloupéenne part à la dérive (drivé) sur des courants folk, blues, afro, avec une émotion et une énergie étonnantes. Elle compose (piano, guitare) et raconte des histoires pleines d’espoir, mais aussi d’incertitudes et de sursauts, sur une scène qui devient l’amplificateur de chaque pensée quotidienne.

Venez découvrir son univers musical épicé voire caustique. Au programme des compositions originales pleines de vie et d’humour et un choix heureux de standards de jazz .

Sa voix comme un galet chauffé au soleil qui invite aux caresses, le timbre entre Bruce Springsteen et Neil Young, Franck Sarriot nous offre le plus profond de lui-même et de nous même. Ces chansons nous parlent d’amour et de rencontres, de passion et d’espoir. Franck est auteur, compositeur, interprète. Il s’exprime en anglais, dans la langue de son cœur et de son histoire. Ses textes et ses mélodies réveillent en nous nos plus profondes émotions et nos souvenirs enfouis.

Cette flûtiste formée dans son Cuba natal, fille d’un des musiciens du Buena Vista Social Club. Ici on parle de funk, de groove, de latin-jazz, de Cuba bien sûr. Yaite a d’abord fait partie de Sabor a Miel, groupe de musique traditionnelle qui lui offre sa première occasion de chanter hors de son pays natal – ils passeront d’ailleurs en tournée aux Antilles à l’époque, avant de s’installer à Paris. Elle fera partie de Rumbanana – au sein desquelles passeront également entre autres Julie Saury, Sophie Alour et Lisa Cat-Berro, voir l’itv qui leur est consacré sur le Bananier bleu – et accompagne également Sergent Garcia. Aujourd’hui, elle dirige son propre groupe et a déjà produit deux albums, dont leplus récent, Camino largo.
Nul doute qu’arrivé là, vous n’avez qu’une idée en tête, écouter tout cela….

Habitué du Baiser Salé, Stéphane Castry y sévit régulièrement au sein du groupe Mounkarayib, Ce jeune guadeloupéen est aussi régulièrement sollicité sur scène par des artistes ou groupes d’horizons différents tels que Kassav, Beethova Obas, les Nubians, JM Rotin, Faudel, Cunnie Williams, Sinclair, Ayo, Angélique Kidjo, Souad Massi, Asa, Keziah Jones… pour ne citer que ceux-là, son parcours proprement exceptionnel, puisque riche en collaboration fait aujourd’hui de lui une référence de la profession . Son empreinte musicale au son captivant qui se nourrit de l’échange de ses expériences, se retrouve également sur plusieurs albums, la fluidité de son phrasé,la richesse de ses improvisations, la technicité de son jeu font de lui un de ces jeunes instrumentistes au punch remarquable dont l’avenir est à suivre….

Ce saxophoniste a su réunir autour de sa musique une équipe de choc. Philippe Bussonnet (Magma, One Shot), Yoann Serra (NHX, Laurent de Wilde, ONJ Yvinec) et Jim Grandcamp (Le Lann/Top). Au programme de ce fascinant voyage, un univers étrange, une innovante mixture de jazz contemporain, de grooves funky, de métal hurlant… Une musique évolutive, des motifs répétitifs, un univers qui invite au rêve à travers l’expressivité des thèmes, l’inventivité des grooves, et le son “électrique” du saxophone trempé d’effets . Un répertoire original à la croisée de différentes traditions, mêlant thèmes ambitieux, improvisations endiablées et rythmes hypnotiques. Un orchestre fluide et mouvant, dynamique et décalé, à la transe poétique et atypique.

Niuver, la sensualité à fleur de note… Une voix à la douceur enivrante, une sympathie contagieuse. La jolie Niuver a déjà eu deux vies en tant qu’artiste. Une première dans son pays, Cuba, et une seconde en France, où elle a fait une rencontre déterminante pour sa carrière. C’est sur cette terre d’adoption qu’elle a croisé le chemin d’un de ses compatriotes, également expatrié dans l’Hexagone, Raúl Paz. Aujourd’hui, Niuver travaille sur son prochain album. Son registre évolue et ses nouvelles chansons se veulent plus gaies : « Mister y oso », « Te espero » et l’entêtante « C’est toi que j’aime », sa première chanson écrite en français.

Le talentueux pianiste martiniquais revisite son “île”, avec ses goûts et ses expérience personnelles. Des harmonies, du rythme, un savoir de jazzman. Ces racines fortes de musique caribéenne nous entraînent dans un Zouk plus affiné, avec du chant. Un chanteur martiniquais, Tony Chasseur, un bassiste (Thierry Fanfant), un percussioniste (Bago) et un batteur (Jean-Philippe Fanfant) qui font danser le public. De la joie, du partage, de l’amour… Mario Canonge ne s’est pas trompé, il a gardé dans son coeur son soleil natal. Une communion avec les spectateurs, avec de la belle musique. Mario Canonge explore et relie entres elles les différentes formes musicales des Antilles. Il est aidé dans cette voie par son groupe. Le style à la fois sensuel et festif de Mario Canonge séduit un très large public autant aux Antilles qu’en France métropolitaine

Layko a baigné dans un contexte musical sans frontières et sa musique s’en ressent : gwo ka (jeu de tambours d’origine guadeloupéenne), soul-jazzy. Marquée également par le reggae, la pop et les folklores antillais, Layko s’apparente à un récit de voyages… Danseuse de formation et comédienne, Layko chante depuis toujours (choriste de Gérard Blanc et Yannick Noah entre bcp d’autres). Elle traverse les continents pour acquérir une maturité dans l’écriture de ses propres compositions, puisant dans ses “ressources naturelles”.

Elle écrit ses premiers textes en s’inspirant tout simplement de ce qu’elle voit et vit. Ses influences multiples font de sa musique très acoustique un savoureux mélange aux parfums de Soul Caraïbéennes. Marquée par des percussions et arrangements très groove, MAJAD ne tarde pas à se faire remarquer auprès de nombreux professionnels. En 2005, elle tente une nouvelle aventure, celle de la comédie musicale du Roi Lion dans laquelle elle incarne le rôle de Nala en alliant somptueusement le chant et la danse. Cette expérience marquera un réel tournant dans sa vie artistique car elle est désormais une artiste complète et prête. L’idée d’un album fait naturellement son chemin et elle confie la réalisation de celui-ci à New.T qui lui avait déjà fait confiance quelques années auparavant.

Le groupe C II J symbolise une rencontre placée sous le signe de l’audace. En effet, quatre jeunes musiciens originaires des Antilles (Guadeloupe et Martinique) s’associent pour mettre en commun leur talent et leur réelle envie de s’affirmer dans le paysage musical caribéen et international. Riche de leurs expériences individuelles, ces quatre jeunes gens réalisent rapidement qu’a talent commun, engagement commun. C II J matérialise donc leurs souhait d’ajouter une valeur sûre à notre patrimoine musical. Ce groupe se positionne d’ores et déjà comme héritier direct des précédents grands musiciens antillais, qui ont su attirer l’attention par leurs qualités et leurs potentiels sur nos îles.

Grégory Privat est pianiste de Jazz caribéen. L’influence musicale de son père José Privat, pianiste du groupe Malavoi, lui donne les fondements essentiels du musicien qu’il est devenu aujourd’hui. Au sein du groupe « Expérience Project », il commence à écrire ses premières compositions dans le monde de la musique « Biguine Jazz », et fait la première partie du Festival de Jazz à Sainte-Marie en 2005. Grégory vit maintenant à Paris et travaille actuellement sur ses nouveaux projets.

Pour tous ceux qui aiment la biguine et le piano d’Alain Jean-Marie. Alain Jean-Marie revisite les grands classiques “wabap”, la nouvelle biguine inventée au début des années cinquante par Al Lirvat et Robert Mavounzy dans le sillage du be-bop. C’est ce souffle avant-gardiste qu’Alain Jean-Marie nous restitue, travaillant son piano comme un orchestre sans jamais trahir l’esprit des compositions originales.

Régulièrement au top dans les charts japonais, notamment avec « Catia canta Jobim » enregistré à Rio en 2007, la Brésilienne Catia Werneck poursuit avec pugnacité une carrière riche en rencontres au gré de ses tournées, de Sarah Vaughan à George Benson, elle a aussi enregistré avec de fortes personnalités internationales, comme Chico Buarque ou Toure Kunda mais aussi hexagonales comme Eric Truffaz, Wladimir Kosma ou Gilbert Bécaud, fidèlement ancrée dans la tradition Bossa Nova et Jazz, elle explore inlassablement les standards et les thèmes originaux en jouant de sa voix souple et féline .

“Rarement un groupe de salsa aura atteint un tel niveau” (Libération)- “Ce vénézuelien est bien l’un des plus créatifs congaceiros de la planète drum” (L’Express)-“Ce natif de Caracas joue avec une incroyable dextérite des rythmes afro-cubains et afro-portoricains”. -Orlando Poleo, a la tête d’une des meilleures formations de salsa. (Figaroscope)

À l’heure où la soul et le rythm’n blues reviennent enfin sur le devant de la scène, orchestre qui ronronne et qui rutile, 6 chanteurs aux voix complémentaires, une basse ronflante et essentielle., bref, on plonge dans l’esprit Motown avec des reprises du répertoire rythm’n blues et soul que tout le monde finit par chanter avec eux tant elles font partie de notre mémoire musicale.

Conguero flamboyant, chef d’ochestre d’Africando depuis 12 ans Miguel Gomez est unaniment reconnu par ses pairs comme un maître des congas, il est de toutes les aventures latines en Europe et accompagne occasionnellement sur scène Yuri Buenaventura ou le groupe Kassav. Aux congas, bongo , timbales ou aux petites percussions, on peut l’entendre sur le nouvel album de Florent Pagny, ceux parmi les plus récents de Césaria Evora et de bien d’autres très grands artistes des Caraïbes ou de la scène latino. Il fait vivre la musique latine et la salsa avec une force et une conviction hors du commun.

Dynamique, expressive, convaincante, la musique de BA-YA ose d’emblée imposer sa propre personnalité : un jazz ample, ouvert, généreux, habité par l’esprit des musiques du monde, servi par une instrumentation originale (voix, basse électroacoustique, piano) et soutenu par des textes qui posent un regard sensible sur la vie. Le tout forme un ensemble riche, tout en nuances et en émotions. Le deuxième album de BA-YA, d’Est en Ouest, est prévu pour l’hiver 2008 : onze titres originaux qui vivent déjà sur scène.